Paris SG – Manchester City : 2 – 2
Buts : Ibrahimovic (41e) et Rabiot (59e) pour Paris ; De Bruyne (38e) et Fernandinho (72e)
Un air de déjà-vu flottait dans le ciel du Parc à mesure que ce quart de finale aller s’étirait. Approximations techniques inhabituelles, fragilité de certains cadres, collectif en perdition. Bref, le remake de la première manche face à Chelsea se jouait sous nos yeux. Pas vraiment le scénario idéal que beaucoup promettaient. Le mimétisme se prolongeait même au tableau d’affichage, alors que le PSG menait 2-1. Empruntés et guère inspirés, les hommes de Laurent Blanc étaient néanmoins parvenus à prendre l’avantage à la suite d’une reprise à bout portant de Rabiot (buteur également au tour précédent) au retour des vestiaires. L’affaire avait pourtant bien mal débuté.
Un pénalty non sifflé (qui aurait dû également voir l’exclusion de Mangala) et un autre manqué d’Ibrahimovic en moins d’un quart d’heure avaient confirmé la vulnérabilité défensive des Citizens ainsi que l’incapacité des Parisiens à se montrer tranchants. Un ballon chipé dans l’entrejeu par Fernando et deux passes verticales plus tard, De Bruyne venait crucifier Trapp. Le Belge matérialisait ainsi à la 38e minute ce que lui et ses partenaires étaient venus chercher : ce fameux but à l’extérieur à l’instar des Blues quelques semaines plus tôt.
Le PSG ne tardait cependant pas à réagir. Ibra, pas franchement marqué par ces deux précédentes opportunités gâchées à 0-0, se révélait opportuniste en pressant Fernando juste ce qu’il fallait pour contrer une passe latérale du Brésilien qui finissait finalement sa course dans les filets désertés de Hart. Une égalisation en forme de soulagement après une erreur difficilement compréhensible à ce niveau. Celle d'Aurier au coeur de la seconde mi-temps lui emprunter quelques traits de similarités. Un dégagement bafouillé que reprenait avec un brin de réussite de Fernandinho.
Pas de quoi rassurer un bloc parisien décidément défaillant. Les 20 dernières minutes ne laissait guère de place aux doutes. Ibrahimovic qui était pourtant passé tout près du 3-1 en plaçant un coup de tête venant s'écraser sur la barre, reculait d'un cran pour soulager un milieu clairement débordé à l'image du duo Matuidi – Thiago Motta. Un coup d'oeil aux stats ne rassure guère non plus. Seuls 22 % des équipes ayant concédé un nul sur le score de 2 partout se sont qualifiés. Et si le Paris Saint-Germain était éliminé pour la quatrième fois de suite en quarts de la Ligue des Champions ?
J.R
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