Cette année encore, la France attendra. Comme lors de la précédente édition, aucun de ses représentants ne figurera dans le dernier carré. Cela devient une fâcheuse habitude. Tant pis donc pour notre indice UEFA. Pourtant, le Paris Saint-Germain semble chaque année s'en donner un peu plus les moyens. Mais décidément rien n'y fait. C'est d'ailleurs son adversaire au tour précédent que le Real, l'Altético et le Bayern souhaitaient tous secrètement affronter. C'est finalement le Madrid de Zidane qui s'en ira défier Manchester City. En quarts de finale, les Merengue avaient déjà affronté l'équipe supposée la plus faible. Sans un immense Ronaldo (triplé au match retour), Wofsburg aurait cependant croqué le Real...

Ce dernier est désormais prévenu. Aucun adversaire ne lui rendra la tâche aisée. Il n'empêche cela fait six ans de suite que l'on retrouve à ce stade de la compétition. En voilà un qui ferait bien de donner la recette au PSG. On se murmure ainsi que Nasser Al-Khelaifi a prévu de rencontrer Florentino Perez à l'intersaison. A moins qu'il ne s'agisse de Jorge Mendes (l'agent de CR7)… Bref, on voit mal comment la maison blanche tremblerait face à un adversaire qu'il ne l'a jamais battu en Ligue des Champions. Lors de ces deux confrontations, Benzema s'était d'ailleurs distingué en marquant. Les Citizens, pourtant armés offensivement (Aguero et De Bruyne notamment) ont montré trop de lacunes sur le plan défensif jusqu'ici pour se hisser en finale.

L'autre opposition entre le Bayern et l'Atlético semble, en revanche, bien plus indécise. Bien que les Bavarois aient pris la mauvaise habitude de se faire sortir de la C1 en demi-finale par un club espagnol. Lors des deux précédentes éditions, ils ont en effet été battus respectivement par le Barça et le Real… On imagine sans mal que la formation de Diego Simeone se plairait à prolonger cette série. Ses hommes ont en tout cas montré un sacré caractère pour sortir le grandissime favori de l'épreuve. Les Catalans ont ainsi buté face au tempérament d'un groupe qui affiche des vertus défensives et morales sans égal.

Les prestations de Messi l'ont démontré à merveille. Il est bien difficile de trouver des espaces et de résister à l'intensité physique imprégnée par les Colchoneros. Qui possèdent en outre une habilité rare à se projeter rapidement l'avant. Et comme Antoine Griezmann ne cesse de marcher sur l'eau (doublé au match retour), on comprend très vite le danger représenté par cet adversaire. L'expérience et le réalisme froid des joueurs de Pep Guardiola, qui plus que quiconque rêve d'une fin de règne en apothéose, représentent un défi de taille. En le passant, ils pourraient bien s'offrir un remake face au voisin dans un finale aux effluves de revanche...

J.R.

Matchs aller les mardi 26 et mercredi 27 avril

Matchs retour les mardi 3 et mercredi 4 mai


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