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NOUVELLES SPORTS - Euro Cup
Gr. E : 3e journée
Gr. E : 3e journée

Italie – Irlande : 0 – 1 / Suède – Belgique : 0 – 1


But : Brady (85e)


But : Nainggolan (84e)



La nouvelle formule de l'Euro touchait ses limites autant que ses nouveaux horizons. Ouvrir la phase finale à 24 nations supposait en effet de retenir les 4 meilleurs troisièmes à l'issue de la phase de poule. Le dernier groupe à la boucler connaissait donc les possibilités qui s'offraient à lui. Un avantage non-négligeable que ses devanciers regretteront durant de longs mois amèrement. Cette opportunité unique était aussi la promesse d'un suspense génial. Les quatre équipes du groupe E pouvant encore voir les huitièmes. Ibrahimovic, jamais avare de bons mots, plantait définitivement le décor. Déclarant sans fard que sa carrière internationale prendrait fin au terme du match face à la Belgique en cas d'élimination de la Suède…

Les deux première prestations suédoises ne suggérant pas vraiment l'idée de s'imposer, on se disait bien que l'affaire paraissait compromise. Longtemps, elle fut pourtant partie du domaine des possibles. La Suède présentant enfin un visage plus entreprenant et imaginatif à l'approche de la surface adverse. Zlatan and co trouvait enfin le cadre, eux qui n'avaient enregistré aucun tir cadré au cours des deux premières rencontres. Clairement, la marée jaune avait de la suite dans les idées, et se voyait pas renverser la Belgique qui ne pouvait se perdre au risque de finir dernière. De Bryune testait ainsi Isaksson après un bon travail d'un Hazard enfin retrouvé avant Meunier ne voit sa tête tutoyait le montant.

Les Suédois connaissaient plus de difficultés au retour des vestiaires. Les Belges faisaient preuve de plus de maîtrise et d'autorité au milieu du terrain. Et Lukaku était tout près de trouver l'ouverture mais l'ancien gardien de Rennes s'interposait brillamment. Les minutes s’égrainaient, et Ibra n'avait toujours marqué. Il pensait résoudre cette anomalie lorsque d'une reprise acrobatique dont il a le secret il trompait Courtois. Mais l'arbitre signala une prétendue faute. Sans doute, se demande-t-il encore ce que l'homme en noir a signalé. Ah quand ça ne va pas. Zlatan ne marquerait donc pas dans un quatrième Euro consécutif. Naingollan s'offrait, lui, son premier but en phase finale en décrochant une frappe imparable à l'entrée de la surface après un service de Hazard, une fois encore inspiré sur son côté gauche. Le clap de fin d'Ibra avait un goût d'inachevé.

Le happy ending serait, à l'inverse, irlandais. Quand Hoolahan avait manqué son duel à la 82e minute, pas grand-chose ne le laissait cependant présager. La parade décisive de Sirigu semblait avoir condamné les espoirs verts. Mais le fighting spirit est une vertu aux ressources insoupçonnables. Oubliant son face-à-face galvaudé, Hoolahan hérita du ballon trois minutes après. Son centre magnifiquement dosé dans le course de Bradley allait faire chavirer la Green Army dans une folie collective enivrante. L'attaquant de Norwich, à l'appel empli de justesse, devança la sortie du gardien de justesse pour envoyer son pays face à la France au tour suivant. La joie qui s'ensuit électrisa l'atmosphère. Sur le banc, le duo O'Neill – Keane ne tenait plus en place. C'est qu'il savait combien la première mi-temps avait été frustrante et agonisante.

Quelques occasions non concrétisées et un penalty sans contestion non attribué ne militaient pas pour un optimisme béat alors que les solutions de rechange n'apportaient aucune garantie. Robbie Keane, Jon Walters et Daryl Murphy, pour des raisons bien différentes, ne représentaient pas des alternatives crédibles. Leur silence et leur inefficacité n'interdisaient cependant pas l'Irlande de rééditer son exploit de la Coupe du Monde lors duquel elle avait lancé sa campagne par un succès 1-0 sur l'Italie. La Squadra Azzura et Conte ayant tout de même bien aidé l'Irlande dans son entreprise. Plus préoccupés par son huitième de finale face à l'Espagne, ils ne s'étaient pas projetés dans cette confrontation avec une envie débordante (même si Insigne a trouvé le poteau). La réaction, pleine d'admiration et de contentement, de Buffon venant embrasser O'Neill et Keane au coup de sifflet de final ne disait pas autre chose. Pas sûr qu'elle ait été appréciée de tous...


J.R. 


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2016-06-22 23:17:29
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