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Roumanie : Présentation
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Le Parcours :

 

Les éliminatoires disent a quelques détails près tout de l'héritage léguée par la génération du quatuor magique Petrescu – Popescu – Munteanu – Hagi. Un moment de grâce, une folie dévastatrice sans lendemain. Qu'on se le dise, le génie imaginatif, créateur des exploits roumains au tournant des années 2000, a laissé place à un froid réalisme. Le bilan chiffré des hommes d'Iordanescu ne saurait dire le contraire. Invaincus en qualifications (5 victoires, 5 nuls), ils n'ont pourtant que très peu convaincus. Faisant douter de leur capacité à exister en phase finale.

Le résultat nul décrochée en clôture face à une formation grecque démobilisée, décimée et en ruines le traduit. Si ce point leur a certes permis de définitivement composter leur ticket pour la France, il leur a coûté la première place d'un groupe particulièrement faible. Ce score de parité, le troisième consécutif du genre, synthétise ce pragmatisme vide de romantisme. Leur imperméabilité défensive (2 buts seulement encaissés ce qui en fait la meilleure défense des qualifs) ne trouve ainsi guère de prolongement la ligne médiane franchie. La présence rassurante du trio Rat (ancien latéral de Donetsk), Chiriches, (défenseur central de Naples), et Tatarusanu (gardien de la Fiorentina), trois de leurs éléments à l'expérience la plus fournie, n'y est sans doute pas étrangère.

 

 

Le Sélectionneur : Anghel Iordanescu

 

Appelez-le « Mon Général ». Non Iordanescu ne dirige pas son équipe d'une main de fer (quoique). Non la rigueur version caserne n'est pas son maître mot (sans doute cependant). Mais oui, le sélectionneur national roumain en possède bien le grade. Sa success story avec le Steaua Bucarest, le club de l'armée, avec lequel il fut un attaquant prolifique puis un glorieux entraîneur, lui ouvra la voie aux honneurs militaires. Élevé au rang de colonel à son départ du club phare du pays, il fut promu au rang de grade de major-général à son retour des Etats-Unis. Alors à la tête de la sélection nationale pour la première fois, il atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde 94.

Après avoir brillamment éliminés l'Argentine en huitièmes, ses hommes finiront pas céder au tour suivant face à la Suède à l'issue de la séance des tirs au but. Quatre ans plus tard, leur parcours prit fin en huitièmes face à la Croatie. Un échec, après un premier tour maîtrisé à l'instar de cette victoire face à l'Angleterre, qui marqua la fin de la génération dorée emmenée par Hagi. Après un deuxième mandat entre 2002 et 2004 marqué par son incapacité à qualifier son équipe pour l'Euro, il se lança en politique. Avec un certain succès. Durant 7 ans et sous l'étiquette du parti social-démocrate puis du parti d'union national, il occupe un poste de sénateur. Avant finalement de faire son grand retour à la tête des Tricolores en novembre 2014.

 

La Star : Alexandru Maxim

 

C'est une chimère autant qu'une quête nécessaire. La Roumanie se cherche son nouveau Hagi comme la France son nouveau Zidane. Ce numéro 10 organisateur qui illumine d'un dribble ou d'une passe les mouvements de son équipe. Alors quand Alexandru Maxim, âgé de 19 ans, a fait ses premiers pas avec le modeste club du Pandurii Targu Jiu, le pays s'est pris à rêver. Sa technique délicieuse et sa vision rapide du jeu affichaient de belles promesses. Ses performances ne tardaient ainsi pas à réveiller l'appétit de plusieurs formations européennes. Stuttgart se montrait le plus convaincant et s'offrait la nouvelle pépite du football roumain un an et demi plus tard contre un chèque de 1.5M€.

En Allemagne et en dépit de son jeune âge, Maxim ne souffrit d'aucun problème d'acclimatation. Il faut dire que le garçon avait peaufiné sa formation et son apprentissage en Espagne. Parti de son pays natal à l'adolescence pour Barcelone, il intégra l'académie de l'Espanyol au sein de laquelle il se nourrit de ce football en mouvement fait de passes courtes et redoublées. Son toucher de balle et sa qualité à conserver le cuir dans les petits espaces lui firent précieux en Bundesliga où les espaces sont volontiers plus gourmands. Il se régala très vite de ces brèches pour délivrer de nombreuses passes décisives dans le jeu ou sur phases arrêtées. Si ses qualités de finisseur restent à polir (jamais plus de 7 buts marqués par saison), sa vista et son influence ont tapé aux yeux de plusieurs recruteurs. Liverpool et le Milan AC sont venus aux renseignements avant que Swansea ne voit son offre d'un peu plus de 6M€ repoussés en janvier dernier par les dirigeants allemands.

 

 

JULIEN ROUX



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2016-06-07 07:02:48
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