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NOUVELLES SPORTS - Euro Cup
Russie : Présentation
Russie : Présentation

La maison russe n’avait pas seulement pris l’eau, elle commençait même à sérieusement brûler. En cause ? La piteuse campagne qualificative dans laquelle la Russie s’était embarquée. L’horizon, bien qu’éclairci par la certitude d’organiser le prochain mondial, n’était que fumée. Epaisse et suffocante, elle n’annonçait rien d’un futur rieur. Le pyromane était tout trouvé. Désigné en coupable, Fabio Capello était devenu l’ennemi public numéro un d’une nation qui ne sait décidément pas vraiment fonctionner avec ses managers étrangers.

L’expérience mitigée Guus Hiddink n’avait pourtant pas refroidi les dirigeants russes de tenter le pari Fabio Capello. Avec le recul, difficile néanmoins de tirer des conclusions positives de cette collaboration. Seul le compte en banque de l’Italien semble en avoir profité. Et plutôt bien à en juger par son épaisseur. La fédération russe avait en effet offert un pont d’or à l’ancien sélectionneur de l’Angleterre pour le convaincre de s’asseoir sur son banc et de relever avec elle le défi d’une Coupe du Monde et d’un Euro. Sceptique quant au potentiel de la génération actuelle, il avait d’abord repoussé ses avances. Avant de finalement accepter. Sans doute avait-il charmé par les 7 millions d’euros annuel promis.

Après un Mondial brésilien traversé dans l’anonymat (éliminé à l’issue de la phase de poules), le début de la campagne qualificative pour l’Euro était scruté de près par les observateurs guère emballés par les choix de l’Italien jusqu’ici. Les premières rencontres de l’après Coupe du Monde n’apportaient pas plus de garantie. Les critiques se faisaient de plus en plus grinçantes. Son salaire était régulièrement pointé du doigt. Après 6 journées dans ces éliminatoires et seulement deux succès au compteur, la situation était devenue intenable. Après une fâcheuse défaite face à l’Autriche à domicile, Capello fut démis de ses fonctions contre un chèque de 32 millions d’euros.

Certains diront que longtemps cette somme fut son principal soutien. Mais devant la crainte de rester à la maison, la fédé s’est finalement résignée à mettre à nouveau la main à la poche. Exsangue, elle en a alors appelé à la fibre nationale et patriotique. Leonid Sltusky pourtant en poste au CSKA Moscou se « sacrifia » pour occuper un double emploi. Il restait quatre journées à jouer, et la Russie avait encore son destin en main. Quatre victoires la conduiraient assurément en France. Pour relever ce défi, Sltusky imprima une nouvelle directrice au jeu de la sélection russe.

Alors que son prédécesseur préférait s'appuyer sur des attaquants rapides, il a décidé d’organisation son animation offensive autour de la taille du géant Artyom Dzyuba pour consommer les défenses adverses. Un choix payant puisque l’avant-centre du Zénith s’est montré particulièrement prolifique avec 8 buts. Il a également permis à l’atout majeur, Alan Dzagoev (finalement forfait), d’évoluer avec plus de libertés. Résultat, et même si l’ensemble a tangué défensivement à l’instar de la vieillissante charnière Berezutski-Ignashevich, la Russie a achevé son parcours par quatre succès (Suède, Liechtenstein, Moldavie et Monténégro) pour terminer second derrière l’Autriche. Pas vraiment prometteur…


JULIEN ROUX



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2016-06-07 07:14:53
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