Caen
Revoir les Normands en Ligue 1 embrasse une certaine forme de logique. Habitués comme personne à prendre l'ascenseur, ils ont cette fois patienté deux ans au purgatoire avant de pouvoir appuyer sur le bouton « montée ». En fin connaisseur du mécanisme du yoyo, ils ont alors joué cette intersaison sur le mode de l'anticipation. Dès l'officialisation de leur énième retour dans l’élite, les dirigeants caennais se sont attachés à boucler leur recrutement. Avec comme dossier prioritaire : compenser le départ de Fajr, meilleur passeur de Ligue 2, et mettre dans les meilleurs dispositions Mathieu Duhamel, meilleur buteur de Ligue 2. Cela fut rapidement fait avec la venue de l’expérimenté Julien Féret. Au sortir d’une saison à oublier sur le plan individuel, celui qui sera le dépositaire du jeu malherbiste devra transformer sa frustration en énergie positive pour entraîner dans son sillage tout un groupe. Un effectif qu’une touche d'expérience et une dose de jeunes talents venus majoritairement d'échelons inférieurs (Adéoti, Imorou, Da Silva) ont fini de compléter. Clairement, les décideurs normands ont donné l’impression d’avoir appris de leurs échecs répétés, symbolisés par 3 relégations en l'espace de 7 saisons, en s’efforçant d’effectuer une préparation sur un registre différent. Suffisant pour mettre l'ascenseur sur pose et en finir avec l'image d'un club appartenant à la Ligue 1 et demi ?