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Des buts qui valent chers
Des buts qui valent chers

Le Mondial brésilien avait ouvert sur un carnaval de buts. Un vent offensif semblait souffler et dissiper ainsi les chaleurs accablantes. Pas moins de 136 buts en 48 matchs avaient été, en effet, inscrits lors de la phase de groupes. Soit une moyenne spectaculaire de 2,83 par rencontre. Depuis,  c'est peu dire que les défenses ont pris le pas sur les attaques. A moins que l'enjeu n'ait pris le dessus sur le jeu. A moins que la condition physique de joueurs, mise à rude épreuve après une saison interminable, ne soit plus suffisante pour finir les actions. Quoi qu'il en soit, ces quarts de finale en ont été la manifeste traduction. Seuls 5 buts ont été marqués en 390 minutes (sans compter le temps additionnel). Soit une moyenne famélique de 1 but toutes les 78 minutes. La palme de l'ennui et de la crispation revient à la rencontre entre la Belgique et l'Argentine. Alors que l'ouverture du score par Higuain après seulement 7 minutes aurait dû dévérouiller les débats, le match n'a jamais atteint des sommets techniques et ne s'est jamais joué sur un rythme endiablé. 
L'Albiceleste s'est repliée sur elle-même et a dû attendre le temps additionnel pour comptabiliser une autre frappe cadrée. Son gardien, Romero (ex-Monaco), n'a pas été mis plus à contributions. Les Diables Rouges n'ayant cadré qu'une seule de leurs tentatives. Un bien triste bilan. Il faut ainsi remonter à la finale du Mondial 1990 entre l'Allemagne de l'Ouest et... l'Argentine pour trouver trace d'un si faible total. La Coupe du Monde se déroulait alors sur les terres du Catenaccio, non sur celles du football samba. Il faut dire que la Seleçao n'a pas su, elle aussi, donnait un tempo différent. Si elle a été la seule nation a inscrire plus d'un but, ces 2 réalisations ont été concrétisées par sa charnière parisienne (Thiago Silva – David Luiz). Deux buts inscrits sur coups de pieds arrêtés qui viennent rappeler toute l'importance de ces phases de jeu dans le football moderne (40% des buts sont marqués sur phases arrêtées). 
Cela n'a pas empêché pour autant la meilleure défense du tournoi de se faire sortir. Aux penaltys certes. Le conte de fée du Costa Rica a donc pris fin sans que les Costaricains n'aient connu la défaite (3 victoires, 2 nuls). Cruel. D'autant que le petit poucet avait su combattre tous les préjugés sur son niveau supposé et s'extirper ni plus ni moins du groupe de la mort. «Tout le monde pensait qu’on finirait derniers de notre groupe et au final on s’en va sans avoir perdu un seul match», a rappelé Bryan Ruiz, le capitaine des Ticos. Son gardien, Keylor Navas, a été le symbole de cette parenthèse enchantée. Le portier de Levante a stoppé 91,3% de tirs subis (21 sur 23), soit le meilleur ratio de la Coupe du Monde parmi les gardiens ayant disputé au moins 2 matches. Cela n'a pas suffi. La faute à une attaque restée muette. En effet, toutes les équipes ayant ouvert le score (à l'exception des Pays-Bas) se sont hissées dans le dernier carré. Alors que 9 nations avaient jusqu'ici su s'imposer après avoir concédé l'ouverture du score, aucune n'a su cette fois s'en relever...

Le Mondial brésilien avait ouvert sur un carnaval de buts. Un vent offensif semblait souffler et dissiper ainsi les chaleurs accablantes. Pas moins de 136 buts en 48 matchs avaient été, en effet, inscrits lors de la phase de groupes. Soit une moyenne spectaculaire de 2,83 par rencontre. Depuis,  c'est peu dire que les défenses ont pris le pas sur les attaques. A moins que l'enjeu n'ait pris le dessus sur le jeu. A moins que la condition physique de joueurs, mise à rude épreuve après une saison interminable, ne soit plus suffisante pour finir les actions. Quoi qu'il en soit, ces quarts de finale en ont été la manifeste traduction. Seuls 5 buts ont été marqués en 390 minutes (sans compter le temps additionnel). Soit une moyenne famélique de 1 but toutes les 78 minutes. La palme de l'ennui et de la crispation revient à la rencontre entre la Belgique et l'Argentine. Alors que l'ouverture du score par Higuain après seulement 7 minutes aurait dû dévérouiller les débats, le match n'a jamais atteint des sommets techniques et ne s'est jamais joué sur un rythme endiablé. 



L'Albiceleste s'est repliée sur elle-même et a dû attendre le temps additionnel pour comptabiliser une autre frappe cadrée. Son gardien, Romero (ex-Monaco), n'a pas été mis plus à contributions. Les Diables Rouges n'ayant cadré qu'une seule de leurs tentatives. Un bien triste bilan. Il faut ainsi remonter à la finale du Mondial 1990 entre l'Allemagne de l'Ouest et... l'Argentine pour trouver trace d'un si faible total. La Coupe du Monde se déroulait alors sur les terres du Catenaccio, non sur celles du football samba. Il faut dire que la Seleçao n'a pas su, elle aussi, donnait un tempo différent. Si elle a été la seule nation a inscrire plus d'un but, ces 2 réalisations ont été concrétisées par sa charnière parisienne (Thiago Silva – David Luiz). Deux buts inscrits sur coups de pieds arrêtés qui viennent rappeler toute l'importance de ces phases de jeu dans le football moderne (40% des buts sont marqués sur phases arrêtées). 



Cela n'a pas empêché pour autant la meilleure défense du tournoi de se faire sortir. Aux penaltys certes. Le conte de fée du Costa Rica a donc pris fin sans que les Costaricains n'aient connu la défaite (3 victoires, 2 nuls). Cruel. D'autant que le petit poucet avait su combattre tous les préjugés sur son niveau supposé et s'extirper ni plus ni moins du groupe de la mort. «Tout le monde pensait qu’on finirait derniers de notre groupe et au final on s’en va sans avoir perdu un seul match», a rappelé Bryan Ruiz, le capitaine des Ticos. Son gardien, Keylor Navas, a été le symbole de cette parenthèse enchantée. Le portier de Levante a stoppé 91,3% de tirs subis (21 sur 23), soit le meilleur ratio de la Coupe du Monde parmi les gardiens ayant disputé au moins 2 matches. Cela n'a pas suffi. La faute à une attaque restée muette. En effet, toutes les équipes ayant ouvert le score (à l'exception des Pays-Bas) se sont hissées dans le dernier carré. Alors que 9 nations avaient jusqu'ici su s'imposer après avoir concédé l'ouverture du score, aucune n'a su cette fois s'en relever...

2014-07-07 13:10:57
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