Japon :

Parcours qualificatif :

C’est peu dire que le Japon est passé par tous les états durant les éliminatoires. De l’excitation, suite à la nomination d’Alberto Zaccheroni au poste de sélectionneur, à l’angoisse terrible, née de deux défaites concédées en Ouzbékistan et Corée du Nord, en passant, enfin, par la délivrance d’une qualification acquise sur les fondements d’un jeu chatoyant. Si l’Italien a mis du temps avant de faire accepter ses principes de jeu, il a su trouver les bons mots et les relais légitimes sur le terrain pour leur donner sens et vie. Reste à savoir si ces préceptes survivront une fois arrivé au Brésil…

Meilleure performance : Demi-finale (2002)

La star : Shinji Kagawa

Sans doute symbolise-t-il l’avenir incertain de Manchester United. Son arrivée à l’été 2012 promettait d’apporter de la variété au jeu des Red Devils. Le titre glané en fin de saison n’a pourtant pas masqué l’incorporation ratée de Kagawa dont la technique et le sens de la passe avaient fait merveille à Dortmund. Le départ de Sir Alex n’a rien changé à l’affaire. Son temps de jeu et son utilisation ont tout l’air d’un gâchis. Un brin frustré, il arrivera au Brésil frais et disposé à rattraper le temps perdu. A surveiller de près donc.

L'homme à suivre : Keisuke Honda

Parfois incompris de ses partenaires qu’il déstabilise autant que ses adversaires, Honda n’en reste pas moins une arme redoutable. D’un crochet dévastateur, d’une passe bien sentie ou encore d’une frappe limpide, il a tout du joueur capable de vous changer le cours d’une partie. Sujet à des frasques qui n’ont de comparable que ses cheveux peroxydés, son sens de l’imprévisible n’est pas du genre à rassurer. Son départ du CKSA pour le Milan au cœur de l’hiver n’a pas dit le contraire. Trouvera-t-il enfin la justesse ?  

Avis de la rédaction : Phase de groupes