Equateur:

Parcours qualificatif : Ces éliminatoires ne vont pas éteindre la polémique. Au contraire. Il faut reconnaître que les Equatoriens ne font rien pour inviter les observateurs à poser le problème en d'autres termes. Evoluer à quelque 2 800 mètres d'altitude s'avère être un avantage considérable autant qu'un enfer pour qui le visite. Seule l'Argentine a ainsi maitrisé les éléments pour ne pas repartir défait de Quito. Et si la Tricolor n'a gagné aucun de ses matchs à l'extérieur, cela lui a suffi pour honorer la mémoire de Cristian Benitez, son avant-centre décédé, jusqu'au Brésil.

Meilleure performance : Huitièmes de finale (2006)

La star : Antonio Valencia

Nul besoin de consulter ses statistiques pour évoquer l'immense talent d'Antonio Valencia. Un coup d'oeil au numéro qui s'affiche sur son maillot mancunien suffit. En permettant à son ailier d'arborer le 7 des Best, Robson, Cantona, Beckham et autres Ronaldo, Alex Ferguson a dit tout le crédit et la confiance qu'il accordait à son ex-joueur. Déroutant par sa capacité à déborder et à créer un danger permanent dans son couloir, il doit encore progresser dans la finition.Mais vous pouvez compter sur lui, le garçon a su se relever d'une fracture à la cheville.


L'homme à suivre : Felipe Caicedo

N'avoir que vingt-cinq ans n'empêche pas d'avoir déjà vu du pays. Depuis son arrivée à 17 ans sur le Vieux Continent et plus particulièrement à Bâle, Caicedo a été victime du syndrome de la bougeotte. Sans que l'on sache vraiment si cela avait été uniquement de son fait. Pas facile dans ces conditions donc de connaître une progression linéaire. Pour autant, l'homme a le sens du but et ses courts passages en Angleterre, en Espagne, au Portugal, en Russie et au Qatar l'ont confirmé. Tout comme ses prestations en sélection. Insaisissable.

Avis de la rédaction : Phase de groupes