Honduras :

Parcours qualificatif : Le Honduras a construit sa participation au Mondial brésilien sur les ruines de sa Coupe du Monde sud-africaine. Incapable de marquer, elle s'est séparée dans la foulée de son sélectionneur pour installer Luis Fernando Suarez. Pierre par pierre, il s'est attaché à bâtir un effectif reposant sur une nouvelle génération qu'il a lui-même fait grandir. Le résultat fut probant. Avec seulement 4 points laissés en route à domicile et une victoire retentissante au Mexique, la 2e en 78 matchs de qualification pour la Tri sur ses terres, elle s'est affirmée. En net progrès.

Meilleure performance : Phase de groupes (1982 et 2010)

La star : Wilson Palacios

Guerrier. Nul doute qu'il s'agit-là du qualificatif qui scie le mieux au personnage. Un physique de roquet. Une dégaine à la Nigel De Jong. Palacios est, avant tout, un homme de devoir, jamais avaire à sacrifier son corps. Son parcours en Premier League a révélé un joueur toujours prêt à aller au combat, à mordiller les tibias de ses adservaires, à les harceler en permanence. Oui mais voilà, le bulldog hondurien a décliné physiquement. A en perdre même sa place dans le onze titulaire de Stoke City. Il lui faudra de nouveau aboyer...

L'homme à suivre : Emilio Izaguirre

Il est l'archétype du latéral moderne. Capable d'enchaîner les courses dans son couloir pour apporter des solutions offensives ou pour protéger son défenseur central, Izaguirre fait le bonheur du Celtic Glasgow avec une fascinante régularité. Titulaire indiscutable, il fut même élu joueur de la Premier League écossaise en 2011. Distinction rarissime pour un défenseur s'il en est. Ses participations régulières en Ligue des Champions lui ont, en outre, permis de se contruire une solide expérience. Il devra la mettre à profit afin de trouver le juste équilibre.

Avis de la rédaction : Phase de groupes