Suisse:

Parcours qualificatif : Voir la Suisse faire partie du chapeau 1 a quelque chose de fascinant. Preuve que la sélection helvétique mérite considération. Parce qu'elle donne une image parfaite d'une gestion réussie à tous les étages. Parce qu'elle personnifie mieux que quiconque la fusion d'un entraîneur et de son équipe. En ayant associé la rigueur et la gagne allemandes d'Ottmar Hitzfled à ses qualités naturelles d'orthodoxie et de discipline, elle s'est avancée jusqu'à Rio dans des habits de sénateur en ayant réussi pas moins de 7 clean-sheets en 10 rencontres. Une horloge.

Meilleure performance : Quarts de finale (1934, 1938 et 1954)

La star : Gokhan Inler

Qu'un célèbre producteur de cinéma ait le sens du spectacle et du contre-pied ne surprendra personne. Cela l'est, en revanche, un peu plus lorsqu'il est question d'un footballeur. C'est omettre que Gokhan Inler n'en est pas à une coquetterie près. Ainsi s'est-il présenté lors de l'officialisation de son transfert à Naples affublé d'une tête de lion. Comme pour prolonger le suspense d'une transaction hautement désirée. C'est que ce milieu relayeur s'est fait un nom en Italie et à l'Udinese dont il a été l'un des éléments essentiels. Son passage au Napoli n'y a rien changé. Le régulateur.

L'homme à suivre : Xherdan Shaqiri

D'aucuns disent parfois que l'on perçoit réllemment l'influence d'un joueur à sa propension à garnir son armoire à trophées. Si l'on s'en tient à cette considération, alors doit-on assurément ranger Xherdan Shaqiri dans la catégorie des joueurs à part. A seulement 22 ans, cet ailier de poche peut ainsi se targuer d'avoir tout gagné en club. Une distinction qu'il doit surtout au fait d'appartenir au Bayern Munich. Dont il est un élément de complément de luxe. Que sa faculté à se montrer décisif dans la surface de vérité magnifie. Ses décorations personnelles ne sauraient dire le contraire...

Avis de la rédaction : Huitièmes de finale