Argentine :

Parcours qualificatif : L'Albiceleste avait des choses à se faire pardonner. Et cela s'est vu. Après être passée à côté de sa Copa America (éliminée en quarts par l'Uruguay), elle s'est lancée dans une opération mêlant pardon et reconquête. Une mission confiée à Alejandro Sabella. Si les premiers pas ont été hésitants, à l'instar de cette défaite au Venezuela, ils ne furent qu'anecdotiques tant les Argentins ont assumé leur statut. Associant l'efficacité au spectacle. Et terminant premiers avec la meilleure attaque et la seconde défense. Comme pour mieux annoncer la couleur.

Meilleure performance : Vainqueur (1978 et 1986)

La star : Lionel Messi

A chacun de ses pas de deux catalans, un écho empli de regrets se propage le long de la pampa, donnant au tango des airs impropres. La relation qu'entretient la Pulga avec son pays est une succession de frustrations et d'incompréhensions à la hauteur des promesses et des espoirs nés de ses dribbles enivrants. Le dernier Mondial a résumé à la perfection ce malentendu. Messi est resté muet et son influence a flirté avec le néant. Nul doute que trôner sur le toit du monde sur la terre de ses meilleurs ennemis lèverait le voile sur ses capacités à briller en dehors du cercle barcelonais.  

Le joueur à suivre : Sergio Aguëro

Ses pépins physiques récurrents ont bien failli empêcher City de croquer dans un titre de champion pour la deuxième fois en trois saisons. Le premier avait été conquis au bout du temps additionnel à l'issue de l'ultime journée sur une frappe du... Kün. Preuve s'il en était de son aptitude à se montrer décisif dans les moments brûlants. Assurément la marque des grands. Bien difficile d'en dire autant de sa taille. Ce qui ne l'empêche pas de mettre ses qualités athlétiques exceptionnelles au service d'une puissance et d'une explosivité dévastatrices. Fragile mais costaud.


Avis de la rédaction : Demi-finale