Iran :

Parcours qualificatif : Dans un parcours qualificatif sujet à toutes les embuscades, les Iraniens n'ont pas échappé aux tourments. Pourtant, tout avait bien commencé. A l'image de cette victoire nette sur les Maldives lors de leur premier match (5-0). Le plus dur était à venir. Victime d'une panne offensive totale, ils ne gagnent que de deux de leurs cinq premiers matchs lors de la quatrième et ultime phase. Obligeant alors les hommes du portugais Carlos Queiroz à un match couperet en Corée du Sud. Le piège ne s'est pas refermé. Une victoire au bout du suspense (0-1) les a libérés...

Meilleure performance : Phase de groupes (1978, 1998 et 2006)

La star : Javad Nekounam

Sa position sur le terrain autant que le charisme qu'il dégage n'invitent qu'à une seule et même conclusion. Avec ou sans lui, la Tim Melli n'affiche ni le même enthousiasme ni le même équilibre. Alors que sa présence rassure, son influence et son calme irradient ses partenaires. Il faut dire que le garçon n'est pas vraiment dépourvu d'expérience. A 33 ans et avec près de 150 matchs en Liga avec Osasuna, il est devenu sans contestation possible l'icone du football iranien. Son nombre incalculable de sélections (aux alentours de 140) ne saurait dire autre chose. Indispensable.

Le joueur à suivre : Ashkan Dejagah

Son histoire est inscrite à l'encre indélébile sur son corps. Deux tatouages aux traits de Téhéran et de Berlin rappellent qu'Askhan Dejagah s'est construit loin des murs de sa cité originelle qu'il quitta sans même savoir encore marcher. Le voir aujourd'hui porter le maillot de la sélection iranienne n'a donc rien d'une évidence. Il le doit en effet à un changement des règlements de la FIFA. De fait a-t-il connu les joies d'être retenu dans toutes les catégories jeunes allemandes. Percutant, puissant, techniquement pas maladroit, il a de la dynamite dans les jambes. Le facteur X

Avis de la rédaction : Phase de groupes