Nigéria :

Parcours qualificatif : Le bilan des éliminatoires du Nigéria est un sans-faute trompeur. Le champion d'Afrique en titre n'a pas eu à forcer son talent pour s'extirper d'un groupe composé du Malawi, du Kenya et de la Namibie. Sans avoir pour autant su afficher un visage séduisant en harmonie avec son statut. Un nul inquiétant, arraché dans les arrêts de jeu, face au Kenya à domicile, a rappelé qu'il marchait sur un fil. Une piqûre de rappel salvatrice tant les Super Eagles ont maîtrisé en patron leur barrage face aux Antilopes d'Ethiopie.

Meilleure performance : Huitièmes de finale (1994 et 1998)

La star : John Obi Mikel

Dans la catégorie bad boy, le nom de John Obi Mikel n'est jamais le premier cité. Pourtant, c'est sous-estimé son aptitude à dégoupiller et à se retrouver impliqué dans des histoires fumantes. Entre vrai-faux transfert réglé devant les instances de la FIFA, prises de bec avec les arbitres, instigateur de bagarre générale et mises à l'écart par son club et sa sélection, la liste a de quoi en faire pâlir plus d'un. Plus étonnant encore est sa longévité à Chelsea où il est arrivé en 2006. C'est dire son importance au cœur du jeu, à colmater les brèches et à se projeter vers l'avant. Le régulateur

Le joueur à suivre : Vincent Enyeama

La trajectoire est atypique. Et ses parades uniques. Le phénomène Enyeama a quelque chose de mystique. Que sa première année insipide à jouer les doublures sur le banc lillois et un prêt à Tel-Aviv ne laissaient en rien présager. Reste que le Nigérian a su s'imposer. Sans contestation possible. Marchant sur l'eau avec une régularité confondante. Son sens du spectaculaire et des parades improbables lui ont alors valu le sobriquet de Jésus. Sûr que sa présence a largement contribué au record de clean sheet réalisé par une équipe du Top 5 européen. Certains finissant même pas se demander s'il était bien humain (1062 minutes sans concéder de but en L1). Le miracle permanent.

Avis de la rédaction : Phase de groupes