Allemagne :

Parcours qualificatif : Au sortir d'un match nul contre la Suède aussi spectaculaire que frustrant pour une Mannschaft ayant mené 0-4, Joachim Low avait lâché que son équipe “devait encore progresser dans les 30 dernières mètres et se stabiliser défensivement”. On ne saurait alors trop recommander à ses prochains adversaires de prendre garde. Car son bilan en éliminatoires a quelques traits de ressemblance avec la perfection. Invaincue (9 victoires et 1 nul), elle n'a cessé de briller offensivement, terminant même meilleure attaque de la zone européenne. Une machine.

Meilleure performance : Vainqueur (1954, 1974 et 1990)

La star : Philip Lahm

Le jeu de mots a été affuté à l'envi. Pourtant depuis l'arrivée de Guardiola au Bayern Munich, il n'a jamais fait autant sens. Lahm, reconverti en milieu relayeur à tout (bien) faire, donne donc dans la comparaison avec le couteau suisse. Tantôt latéral droit (son poste de prédilection et en sélection) tantôt au milieu, il n'en demeure pas moins toujours aussi tranchant dans ses interventions et incisif dans ses montées balle au pied, souvent conclues d'un centre que ses attaquants se délectent à couper. Mais Lahm, c'est surtout l'âme et le cerveau de cette machine. Tout sauf un rigolo donc...

Le joueur à suivre : Mesut Ozil

A l'approche de l'été, les supporters des Gunners avaient un passe-temps favori : railler Wenger pour sa propension à se montrer aussi dispendieux sur le marché des transferts qu'un banquier suisse. Mais ça, c'était avant l'achat de Mesut Ozil, en provenance du Real Madrid. Arsenal a cassé sa tirelire, et coïncidence ou pas, il a mis fin à neuf années sans titre. Si Ozil n'a brillé qu'intermittence, la faute à une gêne physique capricieuse, il a par sa seule présence redonner ambition et optimisme à un club qualifié pour la 17e fois de suite en Ligue des Champions. Et ça, ce n'est pas rien.

Avis de la rédaction : Finale