États-Unis:

Parcours qualificatif : L'enthousiasme suscité par l'arrivée de Jürgen Klissmann a vite fait de laisser place au scepticisme. Une effervescence douchée par un revers de mauvais aloi en ouverture des éliminatoires au Honduras. La suite allait, à l'inverse, se révéler d'une toute autre teneur. En constante progression et forts d'un effectif renouvelé, les Etats-Unis s'amélioraient de sortie en sortie. S'offrant même une campagne qualificative maîtrisée, la défaite inaugurale ayant finalement été suivie par une série de sept victoires et deux nuls. En patron.

Meilleure performance : Troisième place (1930)

La star : Clint Dempsey

Clint Dempsey n'est pas seulement le capitaine de la sélection US, il est également le porte-étendard d'un credo à valeur de mythe. Clint Dempsey, c'est l'incarnation du rêve américain, du laissé-pour-compte devenu à coup d'efforts et de travail l'icône de tout un peuple. Né dans une famille populaire aux fins fonds du Texas et des mobiles-homes comme seul horizon, il s'est forgé un caractère d'acier que le décès de sa jeune sœur n'a fait que renforcer. Tout sauf un hasard donc si les médias le surnomment de “The Deuce”. Le diable a le visage d'un revolver à plusieurs coups. Et il est prêt à dégainer...

Le joueur à suivre : Tim Howard

L'Angleterre est souvent raillée pour ses gardiens aux mains guère rassurantes. Certains d'entre eux parviennent tout même à échapper aux critiques. Howard est de ceux là. Et ce n'est pas rien. Surtout lorsque cela est justifié par ses propres performances que par les boulettes de ses collègues. A titre de repère, il a ainsi déjà accumulé plus de 100 clean sheets. Rien que ça. Son hygiène de vie irréprochable en fait un athlète  à la longévité incroyable. A 35 ans, il vient de boucler l'une de ses meilleures saisons avec Everton après avoir enchaîné 210 matchs consécutifs en Premier League. Le taulier.

Avis de la rédaction : Phase de groupes