Ghana :

Parcours qualificatif : A l'annonce de la composition de leur groupe, les Blacks Stars ont vraiment dû se demander si les boules n'avaient pas été maraboutées. Il faut dire que les deux tirages au sort précédents n'avaient déjà pas versés dans la clémence. Quand le premier leur promettait un bouillant duel avec la Zambie, vainqueur de la CAN 2012, le deuxième leur réservait un barrage face au septuple champion d'Afrique égyptien. Visiblement guère impressionnés, ils ont fait montre d'une maîtrise totale corrigeant même les Pharaons d'un retentissant 6-1... En costaud.

Meilleure performance : Quarts de finale (2010)

La star : Asamoah Gyan

Le souvenir continue de le hanter. Quatre ans se sont écoulés mais la plaie n'a toujours pas cicatrisé. Sans doute s'est-elle même quelque peu ré-ouverte ces deniers jours. Pour Gyan, Rio s'est surtout un bon en arrière. Et comment pourrait-il en être autrement alors que le Ghanéen avait une opportunité extraordinaire d'envoyer les Black Stars en demi-finale du Mondial sud-africain. Au lieu de cela, il expédia son penalty sur la barre alors qu'on disputait le temps additionnel des prolongations. Ses larmes n'ont pas cessé de couler depuis. Comme les buts qu'il a empilés comme pour mieux oublier. L'heure du pardon.

Le joueur à suivre : André Ayew

L'histoire a tout du conte de fée. Quand bien même elle est une histoire d'hommes. Et pas seulement parce que son acteur central joue à l'OM. Un rôle prédestiné si l'on en croit le nom de son père. André Ayew n'est autre que l'un des fils d'Abedi Pelé. Son patronyme, il va sans le dire, est une référence directe à la légende brésilienne et il le doit à son talent immense. André n'en est pas dénué non plus. Si leur registre d'expression est différent, leur ressemblance est troublante. A se demander si Abedi n'a pas rajeuni de deux décennies. Et dire que Jordan Ayew, le cadet, est également du voyage...

Avis de la rédaction : Phase de groupes