Lille

Pour ceux qui en doutaient, le LOSC se porte bien. Merci. Il est vrai que l'ère Rudi Garcia ponctué d'un doublé Coupe-Championnat s'acheva dans la confusion et charria son lot d'interrogations. Miné par des guerres intestines et la nécessité d'éponger un déficit structurel par la vente de ses meilleurs éléments, Lille s'avançait donc dans son Grand Stade dans l'inconnu. Au sortir d'une saison guère emballante, la peur d'évoluer dans une enceinte vide était grande. Pour chasser les vents contraires, il s'attacha les services de René Girard. A l'instar des Dogues, le Sudiste, en fin de cycle à Montpellier, était revanchard. Et c'est peu dire qu'il sut transmettre sa soif du rebond. En insufflant une dynamique nouvelle, il imposa rapidement sa griffe et ses principes de jeu. Lille et son jeu minimaliste, symbolisé par les parades de Enyeama, s'offraient alors le droit de disputer les tours préliminaires de Ligue des Champions après avoir résisté à Sainté dans un final haletant. Preuve d'une solidité retrouvée. Une sérénité qui semble trouver un prolongement dans la gestion de son avant-saison. Aucun départ majeur jusqu'ici (Origi étant prêté par Liverpool et Kalou et Mavuba toujours présents) et le transfert enfin acté de Corchia sont autant d'éléments qui invitent à l'optimisme. Résisterait-il cependant à une non-participation à la C1 ?