Marseille

Marseille n'avait plus connu cela depuis dix ans. Pourtant, il devra s'y faire. Cette saison, il devra exister sans compter sur l'Europe. C'est dire si le besoin d'un changement était impérieux. Au regard de son retentissement et de son ampleur, on se dit que les dirigeants olympiens ont pris conscience de la gravité de la situation. Ainsi, José Anigo, historique parmi les historiques, s'en est allé. Imité en cela par Mathieu Valbuena, présent au club depuis huit ans. Dans le sens inverse, Magarita Louis-Dreyfus a une nouvelle fois remis la main à la poche pour faire venir Romain Alessandrini et Michy Batshuayi. Deux renforts comme autant de signaux positifs pour parfaire un peu plus la drague faîte à son nouvel entraîneur, le sulfureux Marcelo Bielsa. Censé incarner à lui seul la révolution en train de se jouer dans un Vélodrome totalement rénové – mais à l’exorbitant loyer -, l'atypique entraîneur argentin a la pression. Ce qui ne semble guère l'effrayer. Mais plutôt nourrir au quotidien son travail et son sens du détail. Sa réputation d'homme sans concession, à la méthode méticuleuse, ne serait donc pas surfaite. En a peine deux mois, il a déjà instauré de nouvelles habitudes (faire dormir ses joueurs au centre d’entraînement par exemple) et son 3-4-3 a laissé entrevoir de belles promesses en préparation. Se matérialiseront-elles en Ligue 1 pour ramener l'OM à des standards plus conformes à son standing ?