Montpellier

Que la gestion d'un après titre est difficile à assumer... Montpellier en fait l'amère expérience jour après jour. Le Champion de France 2012 ne semble toujours pas s'être remis de cet immense de bonheur. Qui ne cesse depuis de prendre des airs de parenthèse enchantée encombrante. La Ligue des Champions a ainsi rimé avec lutte contre la relégation. Et les envies de revalorisation salariale se sont révélées être des envies d'ailleurs. Et voilà, la Paillade désormais orpheline de sa génération dorée. Cabella (meilleur buteur et passeur du club la saison dernière), en attendant le départ programmé de Stambouli, a suivi cet été l'itinéraire emprunté par Yanga-Mbiwa, Giroud, Belhanda et Bedimo lors des mercatos précédents. C'est dire si le vide laissé est béant. Même Loulou Nicollin semble usé par ces tourments. Au cœur du mois de juillet, il a fait part de sa lassitude, n'hésitant pas à remettre son avenir à la tête de son club en question. Pas d'humeur à la célébration alors que son club fête son quarantième anniversaire, le truculent président montpelliérain apparaît toujours marqué par l'échec de Jean Fernandez. Son remplaçant, Rolland Courbis, qui avait fait montée le club avant de partir, a néanmoins assuré l'opération maintien l'an passé. Le duo restera-t-il uni en dépit des difficultés qui se profilent ?