Nice
C'est à se demander si les Aiglons ne regretteraient pas de ne plus évoluer au Ray. Leur enceinte vétuste avait certainement fait son temps, mais force de constater que l'Allianz Riviera n'inspire pas la même crainte pour ceux qui la visitent. En changeant de domicile, l'OGCN est ainsi passé d'un statut d'européen à celui d'un candidat à la relégation. Analyser cette dégringolade à l'aune de ces seules considérations matérielles serait bien entendu réducteur. Reste que le parallèle est saisissant. Et synthétise à sa façon la crise de croissance dont il semble être victime. Son jeu n’offrant aujourd’hui plus qu'une lointaine ressemblance avec son cadre idyllique. Son attaque, plus précisément, apparaît totalement décontenancée par le changement de décor. Pourtant cinquième à l’issue de la saison 2012-13, elle n'a pas connu la même réussite l’an passé. Et c’est peur de le dire. Le mutisme prolongé de son atout numéro un, Cvitanich, (l’Argentin n’a pas marqué lors de ses 12 derniers matchs, soit 912 minutes) a notamment fait d'elle l'attaque la moins prolifique. Une distinction dont elle se serait surement bien passée... Claude Puel en tête. Le manager niçois doit remédier à cela. Et retrouver le fil qu'il avait su tisser lors de sa première saison. Faute de quoi, Nice pourrait être la prochaine victime du syndrome du nouveau stade. En est-il seulement capable ?