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Quand Van Gaal est couillu
Quand Van Gaal est couillu

Le coaching est tel un funambule avançant fébrilement vers l'inconnu d'un fil perché dans le vide. Chaque changement, chaque pas est une mise en danger. La perte d'équilibre volontaire devant nécessairement se marier dans l'instant avec la découverte d'une nouvelle forme d'harmonie. Depuis le début de la compétition, Marc Wilmots, le sélectionneur de la Belgique, était passé maître dans l'art de la justesse de ses choix. Ainsi 4 des 6 buts inscrits par son équipe lors de cette Coupe du Monde l'ont été par l'intermédiaire de joueurs entrés en cours de jeu. Face à l'Argentine, le technicien n'a pas connu la même réussite. Et sa formation a été sortie sans avoir donné l'impression d'avoir mis toutes les chances de son côté. Est-ce la faute à son entraîneur qui a manqué de sens tactique et qui n'a pas su mettre ses joueurs dans les meilleures dispositions ? Au regard de son bilan personnel dans ce tournoi, cette question s'apparente à une provocation quelque peu déplacée. Ses coups gagnants à répétition ont néanmoins été éclipsés par le coup de génie Louis Van Gaal.
Le futur entraîneur de Manchester United avait déjà prouvé sa science technique en réorganisant sa formation en un 5-3-2 au début de la compétition, n'hésitant pas non plus à faire Dirk Kuyt, un attaquant de formation, son latéral gauche. La blessure de Nigel de Jong l'a également obligé à revoir ses plans contre le Costa Rica en innovant au milieu de terrain. Mais cela n'est rien comparé à sa décision de changer son gardien but dans le temps additionnel de la prolongation. Ce qui aurait pu passer pour un échec retentissant restera alors comme un trait de génie. Car voilà, Tim Krul a réussi l'impossible en repoussant les tentatives de Bryan Ruiz et de Michael Umana. Deux arrêts en forme d'exploit qui ont permis à son équipe de se hisser en demi-finale. Il faut dire que le gardien titulaire néérlandais, Jasper Cillesen, n'était pas précédé d'une répution flatteuse dans cet exercice si atypique. Aussi n'avait-il jamais remporté un seul des 16 duels dans lesquels il avait été jusqu'ici impliqué dans sa carrière. 
“J'ai pris la décision peu avant la 90e minute, dira après la rencontre Van Gaal. Un coach décide qui joue, qui est remplacé et qui entre. J'ai tenu compte des meilleures statistiques de Krul dans cet exercice. Chaque joueur de ma sélection à des aptitudes et il faut les utiliser quand on pense que ça peut servir. Tim (Krul) est le plus approprié pour stopper des tirs au but. Je ne pense pas avoir pris la mauvaise décision.” Difficile de contredire le Batave. Pourtant à y regarder de plus près, ce trait de génie avait tout d'un immense flop en perspective. En effet, le gardien de Newcaslte ne passe pas non plus pour un expert en la matière. Aussi n'avait-il repoussé que 2 de 20 derniers pénaltys qu'il avait subis en Premier League. Rien de comparable donc avec les statistiques du spécaliste français, Mickaël Landreau. Pourtant, il a donné raison à son coach en remportant la bataille des nerfs qu'il a lui-même provoquée. En vociférant à chacun des tireurs costaricains qu'il connaissait l'endroit où ils allaient frapper, il a instigué le doute et la peur dans la tête de ces derniers. Au point de les mettre en échec. Et de faire de cette première en Coupe du Monde un moment qui restera à jamais dans les annales.
Le coaching est tel un funambule avançant fébrilement vers l'inconnu d'un fil perché dans le vide. Chaque changement, chaque pas est une mise en danger. La perte d'équilibre volontaire devant nécessairement se marier dans l'instant avec la découverte d'une nouvelle forme d'harmonie. Depuis le début de la compétition, Marc Wilmots, le sélectionneur de la Belgique, était passé maître dans l'art de la justesse de ses choix. Ainsi 4 des 6 buts inscrits par son équipe lors de cette Coupe du Monde l'ont été par l'intermédiaire de joueurs entrés en cours de jeu. Face à l'Argentine, le technicien n'a pas connu la même réussite. Et sa formation a été sortie sans avoir donné l'impression d'avoir mis toutes les chances de son côté. Est-ce la faute à son entraîneur qui a manqué de sens tactique et qui n'a pas su mettre ses joueurs dans les meilleures dispositions ? Au regard de son bilan personnel dans ce tournoi, cette question s'apparente à une provocation quelque peu déplacée. Ses coups gagnants à répétition ont néanmoins été éclipsés par le coup de génie Louis Van Gaal.

Le futur entraîneur de Manchester United avait déjà prouvé sa science technique en réorganisant sa formation en un 5-3-2 au début de la compétition, n'hésitant pas non plus à faire Dirk Kuyt, un attaquant de formation, son latéral gauche. La blessure de Nigel de Jong l'a également obligé à revoir ses plans contre le Costa Rica en innovant au milieu de terrain. Mais cela n'est rien comparé à sa décision de changer son gardien but dans le temps additionnel de la prolongation. Ce qui aurait pu passer pour un échec retentissant restera alors comme un trait de génie. Car voilà, Tim Krul a réussi l'impossible en repoussant les tentatives de Bryan Ruiz et de Michael Umana. Deux arrêts en forme d'exploit qui ont permis à son équipe de se hisser en demi-finale. Il faut dire que le gardien titulaire néérlandais, Jasper Cillesen, n'était pas précédé d'une répution flatteuse dans cet exercice si atypique. Aussi n'avait-il jamais remporté un seul des 16 duels dans lesquels il avait été jusqu'ici impliqué dans sa carrière. 

“J'ai pris la décision peu avant la 90e minute, dira après la rencontre Van Gaal. Un coach décide qui joue, qui est remplacé et qui entre. J'ai tenu compte des meilleures statistiques de Krul dans cet exercice. Chaque joueur de ma sélection à des aptitudes et il faut les utiliser quand on pense que ça peut servir. Tim (Krul) est le plus approprié pour stopper des tirs au but. Je ne pense pas avoir pris la mauvaise décision.” Difficile de contredire le Batave. Pourtant à y regarder de plus près, ce trait de génie avait tout d'un immense flop en perspective. En effet, le gardien de Newcaslte ne passe pas non plus pour un expert en la matière. Aussi n'avait-il repoussé que 2 de 20 derniers pénaltys qu'il avait subis en Premier League. Rien de comparable donc avec les statistiques du spécaliste français, Mickaël Landreau. Pourtant, il a donné raison à son coach en remportant la bataille des nerfs qu'il a lui-même provoquée. En vociférant à chacun des tireurs costaricains qu'il connaissait l'endroit où ils allaient frapper, il a instigué le doute et la peur dans la tête de ces derniers. Au point de les mettre en échec. Et de faire de cette première en Coupe du Monde un moment qui restera à jamais dans les annales.

2014-07-07 13:14:33
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