Toulouse

Aguilar, Braithwaite, Furman, Grigore, Matheus, Pesic, Roman, Spajic, Trejo, Veskovac. C’est à se demander si Toulouse n’a pas été désigné porte-parole de la prochaine campagne publicitaire de Benetton. Alors qu’il a dû faire face à un exode massif de ses Pitchounes (Capoue, Sissoko, Tabanou, Congré, M’Bengué), le TFC s’est largement tourné, lors des trois derniers mercatos, vers l’étranger pour repenser son groupe. En explorant ainsi des filières jusqu’ici peu empruntées (Roumanie, Serbie, Colombie, Pologne, Danemark), il se préserve de la concurrence et ménage ses finances. Il s’offre surtout l’opportunité de compter dans ses rangs des hommes imprégnés d’une fraîcheur et d’une approche nouvelles. Une stratégie, autant que contrainte que voulue, qui tend à porter ses fruits. Souvent critiqué depuis sa prise de fonction 2008 pour son approche minimaliste du jeu, Alain Casanova est en train de retourner l’opinion. Ce qui n’était pas forcément dans ses intentions. Il faut dire que la redisposition tactique de sa formation en 3-5-2 a quelque chose d’attrayant. Reste que le jeu en mouvement et tourné vers l’avant proposé n’est pas toujours suivi de résultats probants. Notamment au Stadium. Où le TFC a récolté moins de points qu’à l’extérieur lors de la saison précédente… Une incongruité qui s’explique sans doute par son goût prononcé pour le voyage. Son internationalisation lui fera-t-il retrouver l’Europe ?