Bordeaux – Kairat : 1 -0 (Khazri)

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Willy Sagnol n’avait pas fait mystère de l’enjeu qui entourait la réception de Kairat. Le technicien girondin redoutait, le tirage au sort connu, le déplacement qui attendait ses hommes aux coffins de l’Europe. Son exigence, synthétisée en ces mots « le match le plus important de la saison », n’a trouvé qu’un prolongement timide sur le terrain. Ses joueurs ont manqué d’imagination, et sans doute un peu de fraîcheur, pour déséquilibrer une formation kazakhe regroupée. Un plan de jeu que l’on pouvait difficilement blâmer. Et auquel les Bordelais étaient forcément préparé. Ils n’ont su pourtant y répondre que par intermittence. La blessure contractée en début de match par Diego Contento contrecarrant également leurs intentions.

Déjà privé de plusieurs éléments clés de leur organisation défensive, Sagnol était de nouveau contraint à bricoler. Reste que cette excuse ne tient pas. Pas face à cette opposition. Qui n’a pas les ressources techniques et athlétiques pour tourmenter dans de grandes largeurs les coéquipiers d’Henri Saivet. La menace kazakhe sur la cage de Jug ne s’est d’ailleurs matérialisée que par deux tentatives lointaines. Dans ces conditions, les Girondins auraient eu tout intérêt à concrétiser leur domination territoriale. Seul Kazhri y est parvenu. A la suite d’une merveille de frappe enroulée sous la barre. Des montants qui n’ont pas toujours donné le sourire aux Bordelais. Poko et Saivet ayant vu leurs frappes repoussées par le poteau. Rageant. Nul doute que Sagnol aurait préféré prendre l’avion, direction l’Asie, avec une avance plus confortable.

JR