Espagne:

Parcours qualificatif : Pourtant tenants du titre, les Espagnols n'étaient pas assurés de voir le Brésil. A l'image d'une sélection lambda, ils ont dû en passer par les éliminatoires. Et que ce fut laborieux. La Roja a bataillé, patiné face à des adversaires d'un standing guère effrayant. Le nul concédé face à la Finlande a rappelé que l'Espagne, un brin prévisible dans son jeu, devait se réinventer pour réaliser un quadruplé historique (2 Euros, 2 Coupes du Monde à la suite)

Meilleure performance : Vainqueur (2010)

La star : Andres Iniesta

Il a été de toutes les conquêtes, de tous les titres soulevés par cette implacable machine. Dont il est le rouage essentiel. Son positionnement au cœur du jeu lui permet, comme au Barça, d'imprimer la vitesse d'exécution à l’ensemble. Sa qualité de passe et de conversation de balle n'étant plus à démontrer, il continue, même vieillissant, à rayonner dans son rôle de piston. Et sait même se révéler décisif à l'instar de cette frappe limpide du droit lors de la finale du dernier Mondial. Indispensable

L'homme à suivre : Diego Costa

Né à Lagarto, à quelque 1788 kilomètres de Rio, Diego Costa va retrouver sa terre natale. Mais avec le maillot espagnol sur les épaules... Inutile de préciser que les Brésiliens ont peu goûté ce choix. D'autant que l'avant-centre de l'Atletico Madrid compte deux sélections avec la Seleçao... Appelé pour la première fois par Del Bosque contre l'Italie en mars 2014, il va apporter sa puissance, son aptitude à prendre la profondeur et son sens du but. Le chaînon manquant ?

Avis de la rédaction : Demi-finaliste