Grèce:

Parcours qualificatif :

La Grèce a beau avoir être sacrée championne d'Europe il y a 10 ans. Elle a beau avoir changé de sélectionneur entre-temps. Elle a beau avoir renouvelé son effectif. La voir évoluer aujourd’hui vous rajeunit d'une décennie. La philosophie de Rehhagel n’a pas pris une ride. Et rencontrer la Grèce est toujours une leçon de crispation. Ses adversaires en éliminatoires en gardent encore le rictus. Avec 5 victoires sur 8 au total acquises sur le score de 1-0, elle s’est montrée égale à elle-même avant de s’offrir la Roumanie en barrages. A l’expérience. Cela va de soi…   

Meilleure performance : Phase de groupes (1994 et 2010)

La star : Konstantinos Mitroglou

Sa saison actuelle prend des résumés en accélérée de sa carrière. Parfois sous le feu des projecteurs, parfois terré en coulisses. Mitroglou peine, par manque de constance, à rester en haut de l’affiche. Pourtant, le bonhomme n’est pas dépourvu de qualité. Celle notamment de finir les actions. Ses 5 buts en éliminatoires et les 3 inscrits en barrages en attestent. Seulement voilà, cette période n’est plus qu’un lointain souvenir. Un transfert juteux à Fulham plus tard, et le garçon n’est plus que l’ombre du buteur qui sévissait en Ligue des Champions avec l’Olympiakos en décembre dernier…   

L'homme à suivre : Giorgos Karagounis

Si la Grèce traverse les âges sans que les années ne lui laissent une empreinte irréversible, son capitaine incontesté, Giorgos Karagounis, semble, lui aussi, résister à l’idée du temps qui passe. A 37, le recordman de sélections en équipe nationale trimballe toujours son physique atypique et son sens du combat avec caractère. Homme de base du succès à l’Euro en 2004, il a depuis été de toutes les batailles. Celle qui se profile au Brésil pourrait bien être, en revanche, sa dernière. Et nul ne doute qu’il ne compte pas se retirer sur un échec. Pas le genre du garçon.

Avis de la rédaction : Phase de groupes