Costa Rica:

Parcours qualificatif : L'arrivée du Colombien Jorge Luis Pinto à la tête du Costa Rica a transfiguré les Ticos. Leur permettant ainsi de résister aux affres d'un périlleux système qualificatif. Deuxièmes derrière le Mexique, ils se sont hissés au tour final afin de composter en toute sérénité leur billet. Un tour final qui a validé les choix du sélectionneur et défini les contours d'une équipe solide derrière (meilleure défense de sa zone) et intraitable sur ses terres (5 victoires en 5 matchs). Métamorphosée.

Meilleur performance : Huitièmes de finale (1990)

La star : Joel Campbell

C'est bien connu le talent n'a pas d'âge. Et c'est peu dire que ce diable de Joel Campbell est en pétri. Il a sauté aux yeux des recruteurs européens lors du tournoi U20 de la zone Concacaf. Meilleur buteur de la compétition, il a fini par rallier Arsenal. Faute d'un permis de travail, il parfait depuis son apprentissage et son tour d'Europe au gré de ses passages à Lorient, au Betis et à l'Olympiakos avec qui il a disputé la Ligue des Champions. Tonique, rapide et fin dribbleur, son explosivité a de quoi donner le tournis. Il lui faut désormais confirmer.

L'homme à suivre : Bryan Ruiz

L'ancien sélectionneur des Ticos ne tarissait pas d'éloges Bryan Ruiz en qui il voyait « un joueur très spécial ». Rien que ça. Guère étonnant alors qu'il l'ait nommé capitaine. Il faut dire que sa position sur le terrain, meneur de jeu à l'ancienne, et sa façon de se déplacer et de caresser la balle en font de lui un leader naturel. Pour autant, son aisance technique souffre d'une efficacité à géométrie variable et d'un goût guère prononcé pour l'effort collectif. Il lui faudra se faire violence. Pour ne pas vivre un Mondial aux accents londoniens de Fulham.

Avis de la rédaction : Phase de groupes