Italie :

Parcours qualificatif : La Squadra Azzurra fait sa révolution de velours. Orchestrée par Cesare Prandelli, l'Italie, qui nous avait habitués à des campagnes qualificatives en demi-teinte avant de sensiblement hausser le ton en phase finale, a, cette fois-ci, joué une toute autre symphonie. Auteur d'un sans-faute dans un groupe qui ne lui en autorisait pas, elle a confirmé son Euro 2012 (finaliste 2012) et évolué vers un système plus offensif. La jeune génération a pris le pouvoir. Pour mieux en préserver l'histoire.

Meilleur performance : Vainqueur (1934, 1938, 1982 et 2006)

La star : Andrea Pirlo

L'autobiographie est un genre littéraire qui ravit les libraires. Dès lors n'est-il plus le seul fait de politiques rouillés par le pouvoir. L'Architecte, après avoir bâti tant de victoires, a signé la sienne d'un « Je pense donc je joue ». Prometteur pour quelqu'un qui navigue au crépuscule de sa carrière. Et tellement lui. Inspirateur génial, commandant sans l'habit, Pirlo est, avant tout, un homme de peu de mots et un joueur plein de toucher. Faisant dire au Milan AC combien les regrets sont éternels et à la Juve combien le malheur des uns fait le bonheur des autres... Une leçon de vie.

L'homme à suivre : Mario Balotelli

Sans doute incarne-t-il à merveille le renouveau insufflé par Prandelli. A peine installé à la tête de la Squadra Azzurra, il sélectionne l'enfant terrible du foot italien. Une décision lourde de sens tant le garçon trimballe une réputation sulfureuse. Volontiers provocateur, il subit également de plein fouet les dangers de l'ultra-exposition. Son passage à City et sa saison au Milan AC ont ainsi révélé sa personnalité complexe autant que ses fulgurances. Son mal-être, perceptible jusqu'en dans ses larmes versées à Naples, l'ont empêché jusqu'ici de faire parler avec régularité son talent. Enfin la maturité ?

Avis de la rédaction : Quarts de finale