Uruguay:

Parcours qualificatif : Avoir la tête dans les nuages alors qu'on se prétend être la Céleste, quoi de plus normal me direz-vous ? La sensation de vertige est parfois saisissante et le retour sur terre n'en est que plus douloureux. Voilà, en version courte, l'histoire récente de l'Uruguay, quatrième du dernier Mondial et vainqueur de la Copa America. Ses succès lui ont donc fait tourner la tête, et son début de campagne (2 pts sur 18) a frôlé le néant. C'était avant qu'elle refasse surface et valide son ticket en barrages contre Oman. Ressuscitée.

Meilleur performance : Vainqueur (1930 et 1950)

La star : Luis Suarez

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Luis Suarez ne laisse pas indifférent. Que l'on adule ou que l'on haïsse, sa présence sur un terrain est une promesse de virtuosité et d'extravagance. Son génie entretient ainsi une relation toxique avec le sulfureux. D'une morsure canine sur l'avant-bras d'Ivanovic à ses propos racistes et nauséabonds à l'égard d'Evra en passant par ses simulations répétées et grossières, Suarez s'est construit une image de bad boy qui n'a d'égale que son sang-froid et sa classe devant le but.

L'homme à suivre : Edinson Cavani

La valeur marchande d'un joueur n'est pas toujours un thermomètre fiable du potentiel de celui-ci. Reste qu'en devenant, à l'été dernier, le transfert le plus onéreux de l'histoire de la Ligue 1 (64,5 M€), El Matador est devenu l'une des figures du « Rêvons plus grand » du PSG. Pas facile alors de digérer les attentes placées en vous, surtout lorsqu'on vous exile sur un côté alors que votre CV indique la mention exclusive « avant-centre ». Un brin frustré en club, la sélection pourrait bien lui offrir l'espace nécessaire à l'épanouissement de son âme de tueur.

Avis de la rédaction : Quarts de finale